Valorisation des mobilités douces : bien plus qu’une simple piste cyclable
La transition écologique passe aussi par la question de la mobilité. À Montignac, où la majorité des rues sont médiévales et parfois étroites, la voiture n’a pas toujours le dernier mot. Dès 2018, la commune a intégré un plan “cœur de ville apaisé”, en réponse à l’étude d’usages commandée au cabinet SCE, lauréat du plan « Action Cœur de Ville ». Voici, en quelques points, les axes phares de cette initiative :
- Création d’un réseau cyclable sécurisé de 3 km, reliant les écoles, la mairie et le parvis de l’église Saint-Pierre-ès-Liens. Le stationnement vélo, jadis anecdotique, compte aujourd’hui une douzaine de points fixes, dont deux abris couverts.
- Expérimentation de zones 20 et 30 km/h, notamment dans la rue de Juillet et le quartier des égoutiers, qui ont vu une diminution de 25% des flux automobiles entre 2018 et 2023 (source : rapport municipal, 2023).
- Lancement de “Montignac à pied”, une carte interactive recensant les traversées piétonnes, les fontaines et les bancs publics – des éléments parfois secondaires, mais essentiels à la redécouverte piétonne du centre-ville.
Une anecdote locale revient souvent : certains enfants du groupe scolaire Simone Veil, qui vivaient à la périphérie, ont initié des trajets en “cortège” vélo avec les enseignants, inaugurant, à la rentrée 2022, le premier “biclou-bus” du département (source : Sud-Ouest, octobre 2022). Un petit pas symbolique qui en dit long sur l’évolution des mentalités.